dimanche 6 mai 2012

Robot et conscience (3)



Bonjour,

Après les deux billets précédents (ici et ), je vais vous parler de ce qu'il en est des robots, de nos jours, dans la vraie vie. Après quelques recherches, je me suis rendu compte que la recherche partait dans deux axes différents : le premier axe cherche à créer des robots (tels qu’on les conçoit, soit fait de vérins et de métal) le plus semblable au vivant. Le second recherche quant à lui à faire un vivant le plus semblable à la volonté du créateur, en utilisant pour cela un assemblage de gènes, de « biobricks », un peu comme un assemblage de Lego™. Je ne m'intéresse pas dans le cadre de mon projet à la recherche sur le vivant, mais sur la mécanique au plus près du vivant.

Donc très rapidement, le deuxième axe.

Chaque années, au MIT, un concours récompense la meilleure création vivante. Rassurez-vous, nous n’en sommes qu’au stade d’assemblage de petites bactéries, même si la racine du projet est « gigantesques » (faire des arbres auto-luminescents pour ne plus avoir a éclairer les villes la nuit, éclaircir Mars dans l’optique d’une terraformation...). D'autres chercheurs (plus sérieux que ces jeunes étudiants) cherchent à produire qui de l’essence sans passer par le pétrole, ou qui tel médicament issu d’une plante qui met trop longtemps à pousser. Enfin, il y a ceux qui cherchent à changer les bases de l’ADN pour que les produits ne puissent interagir avec notre ADN naturelle : c'est-à-dire passer des bases Adénine, Thymine, Cytosine, Guanine, vers quatre autres bases W, X, Y, et Z. C'est un domaine passionnant. D'autant que l'on sait que les être les plus nuisible sont ceux que l'on ne voit pas : les microbes...

Il y a à présent la robotique (la vraie). Les premiers robots auxquels nous nous sommes confrontés sont les robots ménagers : batteur, aspirateur… tout ce qui « allonge nos mains » en leur donnant la possibilité de faire des choses qui sans eux seraient beaucoup plus longues…


Le robot libère des tâches difficiles et ingrates !


Mais depuis les inventions de Moulinex©, d’autres robots ont vu le jour, en suivant, à nouveau, deux philosophies distinctes. La première est de suivre la droite ligne du robot n°5, protagoniste du film Short Circuit : lui donner la possibilité de faire des choses délicates.



Ici, la main robotique RAPHaEL, 2009

Cette main robotique a été créée par la Virginia Tech. L’objectif de cette main est de manipuler des objets fragile sans les casser. Le procédé employé, pour éviter la mise en place de coûteux moteur à chaque articulation, est d’utiliser de l’air comprimé.

L’autre piste, c’est de copier ce qui existe déjà : à savoir la nature.




Le principe utilisé par cette pince bionique reprend le principe de la nageoire caudale des poissons, pour prendre la forme des contours de la pomme : notez la façon dont la pince bouge dans le film qui suit, lorsqu'elle se saisit d'un pot de lait…


Cette utilisation de la biotechnologie développée dans cette société offre de nouvelles perspectives, ainsi que le montre cette autre vidéo (sur les rapports entre la biologie et la structure biomécanique qui s’ensuit).


Ces deux axes m'intéressent autant l'un que l'autre, mais ce sera plutôt au futur réalisateur de choisir comment veut-il que les robots soient construits. Cependant, il peut être intéressant de faire se confronter ces deux philosophies, en travaillant sur le rapport à la perception plus ou moins "humaine" de robots, car plus naturelles.

La prochaine fois, je vous parlerais des avancées en intelligence artificielle.

À bientôt !


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