Bonjour,
Après les deux billets
précédents (ici et là), je vais vous parler de ce qu'il en est des robots, de nos jours, dans la vraie vie. Après quelques
recherches, je me suis rendu compte que la recherche partait dans deux axes différents : le premier axe cherche à créer des robots (tels
qu’on les conçoit, soit fait de vérins et de métal) le plus semblable au
vivant. Le second recherche quant à lui à faire un vivant le plus semblable à la
volonté du créateur, en utilisant pour cela un assemblage de gènes, de
« biobricks », un peu comme un assemblage de Lego™. Je ne m'intéresse pas dans le cadre de mon projet à la recherche sur le vivant, mais sur la mécanique au
plus près du vivant.
Donc très rapidement, le
deuxième axe.
Chaque années, au MIT, un concours récompense la
meilleure création vivante. Rassurez-vous, nous n’en sommes qu’au stade
d’assemblage de petites bactéries, même si la racine du projet est « gigantesques » (faire des arbres auto-luminescents pour ne plus avoir a éclairer les villes la nuit, éclaircir Mars
dans l’optique d’une terraformation...). D'autres chercheurs (plus sérieux que ces
jeunes étudiants) cherchent à produire qui de l’essence sans passer par le
pétrole, ou qui tel médicament issu d’une plante qui met trop longtemps
à pousser. Enfin, il y a ceux qui cherchent à changer les bases de l’ADN pour
que les produits ne puissent interagir avec notre ADN naturelle :
c'est-à-dire passer des bases Adénine, Thymine, Cytosine, Guanine, vers quatre
autres bases W, X, Y, et Z. C'est un domaine passionnant. D'autant que l'on sait que les être les plus nuisible sont ceux que l'on ne voit pas : les microbes...
Il y a à présent la
robotique (la vraie). Les premiers robots auxquels nous nous sommes
confrontés sont les robots ménagers : batteur, aspirateur… tout ce qui
« allonge nos mains » en leur donnant la possibilité de faire des
choses qui sans eux seraient beaucoup plus longues…
Le robot libère des tâches difficiles et
ingrates !
Mais depuis les
inventions de Moulinex©, d’autres robots ont vu le jour, en suivant, à nouveau, deux philosophies distinctes. La première est de suivre la droite ligne du robot
n°5, protagoniste du film Short Circuit :
lui donner la possibilité de faire des choses délicates.
Ici, la main robotique RAPHaEL, 2009
Cette main robotique a
été créée par la Virginia Tech. L’objectif de cette main est de manipuler des objets fragile sans les casser. Le procédé employé, pour éviter la mise en place de coûteux moteur
à chaque articulation, est d’utiliser de l’air comprimé.
L’autre piste, c’est de
copier ce qui existe déjà : à savoir la nature.
Le principe utilisé par
cette pince bionique reprend le principe de la nageoire caudale des poissons,
pour prendre la forme des contours de la pomme : notez la façon dont la pince
bouge dans le film qui suit, lorsqu'elle se saisit d'un pot de lait…
Cette utilisation de la
biotechnologie développée dans cette société offre de nouvelles perspectives,
ainsi que le montre cette autre vidéo (sur les rapports entre la biologie et la
structure biomécanique qui s’ensuit).
Ces deux axes m'intéressent autant l'un que l'autre, mais ce sera plutôt au futur réalisateur de choisir comment veut-il que les robots soient construits. Cependant, il peut être intéressant de faire se confronter ces deux philosophies, en travaillant sur le rapport à la perception plus ou moins "humaine" de robots, car plus naturelles.
La prochaine fois, je
vous parlerais des avancées en intelligence artificielle.
À bientôt !
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